Voici un graphe représentant l’évolution du prix du fascicule (en FF) et du
nombre de pages.
Le prix progresse régulièrement de 3,5 FF en 1980 à 10 FF en 1990 /
3,50
F 07/08/80
4,00 F
30/04/81
5,00 F
11/03/82
6,00 F
16/09/83
6,50 F
12/03/85
7,00 F
04/12/86
7,50 F
24/03/87
8,00
F 18/05/88
9,00
F 26/12/90
10,00
F fin 2000
La stabilisation du prix à 10 FF de 1990 jusqu’à fin 2000 s’est faite en partie au détriment du nombre de pages qui a suivi une évolution inverse (60 pages en 1985, 48 pages depuis 1992).
Nbre de pages Jusqu’au
31/12/2000
52
p ou 68 p
22/09/83
60
p
07/05/85
52
p
18/03/92
48
p
31/12/00
Quelques numéros spéciaux expliquent les « pics » visibles sur le graphique.
Sur le prix d’un numéro, voici quelques éclaircissements :
"Sur les 10F que coûte un exemplaire de Spirou en kiosque, 5 à 6F reviennent aux diffuseurs (NMPP en France, AMP en Belgique). Sur les 8 F que coûte un numéro à un abonné , on peut estimer à 3,5 F les frais postaux et de gestion. Résultat dans les 2 cas il reste entre 4 et 5 F à l'éditeur pour payer son imprimeur, ses auteurs, le salaire exorbitant du rédac'chef et ses autres frais. Mais, c'était trop simple il fallait qu'il y ait un "mais" il faut savoir qu'un exemplaire sur 2 n'est pas vendu et est recyclé. Autrement dit il faut imprimer deux exemplaires pour en vendre 1 ! Donc un exemplaire kiosque coûte 2 fois plus cher en frais d'impressions qu'un exemplaire abonné. Conclusion un abonné rapporte (un peu) plus de sous à un éditeur qu'un acheteur kiosque même si les 2 formules sont tout à fait indispensables ; les ventes en kiosque assurent en effet la visibilité du titre auprès du public et donc sa survie".
(Spirou 3072 courrier ds lecteurs).
Le journal propose 2500 à 3500 pages par an ! Cela dépend de l’évolution du nombre de pages mais aussi de la présence de numéros spéciaux et de suppléments.
La suprématie des histoires à suivre, (50% du contenu d’un numéro en 1980, 28% en 2000) s’efface au profit des gags (14% en 1980, 43% en 2000). C’est la modification majeure du contenu du journal pendant ces 20 années charnières.
Cette évolution éditoriale répond directement à la demande d’un jeune
public dont la culture de « zappeur », et donc la demande de sujets
courts, va croissante. La création de la balise à cartoons (Spirou 2838 du 2
septembre 1992) et la multiplication des « strips » (BD en ¼ de
page ou moins) participe à cette politique.
Le volume des jeux croît régulièrement (50 pages en 1980, 220 en 2000).
Le nombre de pages de publicité, qu’elles soient consacrés aux productions Dupuis ou aux annonceurs externes, ne varie pratiquement pas.
Pourcentage de chaque type de contenu, année par années (chiffres arrondis) :